Petits secrets d'un processeur!

Vous faites peut-être partie de ceux qui aimeraient savoir ce que contient un processeur. J'ai pour vous un blog dont l'auteur dissèque régulièrement des processeurs et autres microcontrôleurs.

Vous pourrez constater que la forme du composant final n'est pas significative de la taille réelle de la puce. J'ai pris comme exemple un microcontrôleur atmega 8 (de chez Atmel).
Voici à quoi ressemble le composant physique:

Pour vous donner une idée, il fait 35x8 mm.

Et maintenant, la puce sur silicium:

Elle fait 2,8x2,8 mm
Et oui! Ce qui prend de la place, c'est les pattes!! Ci-dessous, un petit schéma à l'échelle pour vous donner une idée des proportions et de l'emplacement de la puce.
Pour obtenir un tel résultat, il faut faire fondre le plastique avec de l'acide et ensuite aller voir de plus près à l'aide d'outils généralement coûteux. Ces manipulations sont donc réservées à un professionnel!!

En théorie, on peut déterminer la structure des transistors. Ici c'est un peu compliqué...
Sur un LM556 (double 555), on voit beaucoup mieux:

Ici, la zone fait 2x1.5mm. Les transistor sont donc bien plus gros que sur l'atmega8!
Les transistors, ou plutôt les jonctions qui les constituent, sont les petits carrés entourés de rose.

Si vous êtes curieux, allez donc voir ZeptoBARS (anglais). Vous pourrez même y découvrir des puces résistantes aux radiations!

Source images: zeptobars.


Mini spots Tic-Tac - Le code source

Comme promis dans le précédent article, je publie aujourd'hui le code source utilisé dans le microcontrôlleur.
Vous prendrez note que celui-ci a été programmé en une petite semaine et n'est pas forcément optimisé. A ce titre, vous pouvez aussi émettre des remarques constructives sur comment faire plus simple ou plus optimal.
Ce projet est accessible à un débutant. Il faut savoir que la programmation sur microcontrôlleur est un peu différente de celle sur PC. La plus grande différence est qu'on peut changer l'état des broches de sorties en agissant sur des registres internes. Le côté gratifiant et avantageux: vous écrivez du code pour interagir avec le monde réel!
Cela implique de s'appuyer sur un schéma physique des connexions, voici celui que j'ai utilisé:


Passons à la description du code.
Je ne vais pas en détailler la totalité, mais seulement quelques parties que je juge intéressantes.
//Constantes et macros
#define LED_1 PB2    //Rouge
#define LED_2 PB3    //verte
#define LED_3 PB4    //Bleue
#define STROBE PB5    //Blanche x2
#define AMBI PB1    //Led RGB Auto pour ambiance

#define BUT_MODE PB0    //Bouton pour la sélection des modes
#define BUT_STROBE PB7    //Bouton pour la sélection des modes
  Ci-dessus ce trouve la déclaration des constantes, mais pas n'importe lesquelles! Mon but ici était double: me faciliter la tâche en facilitant l'écriture et la lecture du code et permettre à un débutant lisant le code de savoir ce que fait le programme.

//Gestion des boutons
        button1=( PINB & (1<<BUT_MODE) );        //detection d'un appuis sur mode
        button2=( PINB & (1<<BUT_STROBE) );         //détection appuis sur strobe
  Cette portion de code a pour but d'acquérir l'état des boutons. Le truc ennuyant avec les boutons, c'est qu'il y a des rebonds. Pour ceux qui ne savent pas, lorsque la lame métallique du bouton touche l'autre partie du contact, celle-ci ne peut s'empêcher de rebondir (c'est un phénomène physique normal). Si on ne met pas d'anti-rebond, je peux vous assurer que même à 1 petit Mhz le programme lis plusieurs appuis!

La méthode que j'ai utilisé ici a pour avantage d'être simple et plutôt efficace en général. L'idée, c'est qu'on va inscrire l'état du bouton dans une variable en admettant qu'il est bon. Ca marche plutôt bien car la fréquence de travail du µcontrôlleur est petite, avec une fréquence plus élevée, il se peut que cette technique ne fonctionne pas. Dans ce cas, on ira demander à Google, il saura! ;)

switch (ambActiv){    //Gestion de l'allumage de la led d'ambiance
                case 0:
                    PORTB &=~(1<<AMBI);
                    break;
                case 1:
                    PORTB |=(1<<AMBI);
                    break;
            }
  Voici ce qu'on appel "tuer une mouche avec un bazooka!". J'ai utilisé un switch pour faire une comparaison toute simple, un if/else aurait suffit. L'avantage c'est que c'est super lisible.

Ce cas est intéressant pour les débutant :
On va utiliser des opérations logiques afin de modifier seulement la valeur qui nous intéresse dans le registre PORTB. Vous noterez l'utilisation de la constante "AMBI" qui nous indique qu'on bosse avec la led d'ambiance.

"PORTB &=~(1<<AMBI);" aura pour effet de faire un ET logique entre la valeur actuelle de PORTB et la valeur ce qui est entre parenthèses, mais inversé (par le "~"). On va donc inscrire un 0 sur la sortie où est connectée la led d'ambiance. La 2eme ligne fait la même chose, mais c'est un OU logique au lieu d'un ET, on va donc inscrire la valeur 1.

Concernant les procédures "num_led(int led, int ms);" et "print_number(int num);", elles sont exclusivement composées de switch qui vont permettre de gérer les combinaisons pour l'affichage. Ces combinaisons sont écrites en dur dans le code mais il reste lisible grâce à l'utilisation de nom numérotés pour les sorties.

Globalement, voici comment ce que fait le programme:
(-Initialisation)
-Lecture des boutons
-Lecture de la séquence sélectionnée OU du stroboscope

Le tout, en boucle à l'aide d'un while(1)!
Si vous téléchargez ce code, prenez le temps de lire les indications que j'ai mise pour aider le lecteur débutant.
Vous pouvez télécharger le code en suivant ce lien.


Mini spots à LED "Tic Tac"

Cela faisait longtemps que je voulais me faire des mini spots afin de pouvoir les emmener facilement en soirée en cas de besoin (l'occasion s'étant déjà présentée plusieurs fois...). J'avais fait une version analogique mais elle n'a jamais fonctionné. J'ai donc fait une récidive mais en visant un format plus "pocket" ^^

L'objectif:
Faire des spots alimentés le plus aisément possible et qui logent dans une boîte de tic tac, oui oui, une boîte de tic tac.

La solution:
Utiliser un microcontrôleur et des LED pour générer la lumière.

Avant de me lancer dans la réalisation, j'ai fait un peu de théorie histoire de donner une ligne directrice au projet. Au départ je pensais simplement utiliser 3 LED pour avoir quelque chose de simple mais pas qu'un simple clignotant. Après réflexion, je me suis rendu compte que je pouvais mettre bien plus de fonctions.

Choix technologiques
Pour développer, j'utilise une carte de développement pour Atmega 8, un microcontrôleur de marque Atmel.
Celui-ci se programme en langage C que je commence à bien connaître pour avoir eu des cours tout au long de ces 2 dernières années de prépa. Ce modèle n'a pas beaucoup de limitation par rapport à la taille de mon projet, je dirais même qu'au final, il est bien trop puissant!
Sachant que chaque led consomme environ 20mA, j'ai vérifier dans la doc du composant que les ports pouvaient alimenter ou absorber la totalité du courant. Seul le port C est limité à 100mA, les autres ont une limitation à 300mA. J'ai pris le port B car au démarrage toute les leds sont allumées et cela représente un courant de 110mA.
Pour des raisons de simplicité, j'ai choisi d'alimenter chaque led depuis le microcontrôleur. Cette méthode permet d'avoir une logique positive, ainsi lorsque vous mettez la broche à 5V, la led s'allume, sinon c'est le contraire. A contrario, j'ai fait l'inverse pour les boutons: la broche est toujours à 5V sauf quand on appuis dessus. Là le but est de consommer le moins de courant possible en évitant d'avoir une résistance consommant du courant en permanence.



NOTE: Le code qui chiffre à quelques 300 petites lignes sera mis en ligne ultérieurement.

Gestion des séquences
Comme j'avais moins d'une semaine pour mettre point ces spots tic tac, j'ai dès le départ abandonné l'idée de les faire réagir à la musique. Du coup, c'est un peu plus contraignant car il faut définir comment on va faire pour les séquences de clignotement. J'ai fait le choix d'utiliser un tableau de 7 lignes et de 21 colonnes.
Pourquoi?
7 lignes car j'utilise 3 LED de couleur (Rouge, Vert, Bleu, pour être original...) et que l'affichage du numéro de ligne se fait en binaire or on ne peut pas compter à plus de 7 avec 3 bits.
Les 21 colonnes sont moins justifiées, c'est plutôt pourquoi 21 et pas 20? En fait, la première colonne contient le BPM et les 20 autres les numéro de séquence.

En effet, pour que les lumières aient l'air un minimum synchronisées avec la musique, celle-ci clignotent à une fréquence proche de celle de la musique. Comme on met généralement de la musique "grand public" dans les soirée entre potes, on a donc des battements par minutes situées entre 110 (70 pour du dubstep par contre) et 140. Il faut aussi savoir que notre David Guetta national fait des morceaux dans cette gamme et souvent aux alentour de 128 BPM (un standard en musique électronique), d'où l'adaptation au morceaux commerciaux.

Gestion des couleurs/LEDs
3 LED = 3 Couleurs serait un peu limité...
Ceux qui ont l'habitude savent qu'avec du Rouge, du vert et du bleu on peut normalement faire la majorité des couleurs. Je n'ai pas été jusque là mais par contre je voulais pouvoir choisir quels led alimenter.
J'ai utilisé un codage facile à utiliser avec le tableau, ainsi chaque combinaison porte un numéro. Et avec 3 LED, on a ... 7 combinaison possible (sans compter l'état éteint). Ces combinaison sont donc aussi les 7 couleurs de bases réalisable avec des LED RGB. Vous trouverez en haut à gauche du scan de ma feuille de travail les numéro correspondants. Comme c'est pas forcément facile de faire des séquences sympa, j'ai aussi ajouté un mode aléatoire. Celui est en fait pseudo-aléatoire et démarre toujours pareil. C'est le mode de fonctionnement par défaut.

Les mini-spots Tic Tac en plein fonctionnement. Mode couleur avec LED d'ambiance allumée.


La fonction stroboscope
Le stroboscope donne un effet sympa sur certains morceaux (en particulier sur du dubstep pour le coup...) et c'est assez simple à coder (comment dire, super simple!). Techniquement, j'ai préférer utiliser 2 LED histoire d'avoir un peu puissance (elle font 17 candela chacune, soit l'équivalent de 17 bougies). Elle sont 2 mais le câblage fait qu'elle sont alimentées et donc commandées par la même broche. Pour activer la fonction stroboscope, un bouton est dédié et permet de tourner entre 4 modes eux aussi stocké sous forme de tableau.
La fonction stroboscope en pleine action.

Les boutons
Ils sont au nombre de 2 et permettant de gérer la totalité des fonctions! Le bouton "mode" permet de démarrer le mode "soirée" et ensuite de sélectionner le numéro de séquence pour les leds de couleur.
Le 2eme active la fonction stroboscope et permet ensuite de passer d'un mode à l'autre.
Lorsqu'on appuit sur le bouton alors qu'on utilise le stroboscope, les spots reviennent dans leur état précédent et c'est aussi valable pour un retour au mode stroboscope. C'est ainsi que vous pouvez choisir votre séquence dans chaque mode sans influer sur l'autre et surtout activer le stroboscope sans pour autant devoir faire le tour des séquences de couleur à chaque fois.
Enfin, la dernière possibilité est un appuis simultané sur les 2 boutons. Cette action aura pour effet d'éteindre ou d'allumer la LED d'ambiance qui s'allume seule au départ. Bien sûr, lors de cette action, aucun autre changement (couleur ou strobo) n'a lieu...en théorie.

La LED d'ambiance
Un de mes amis m'a ramené un galet lumineux qui contient justement une led RGB qui change de couleur toute seule. J'ai donc récupérer la LED et la résistance et ait adapté la chose à mon projet.
Cette led consomme 10mA sous une tension légèrement variable située autour de 2.8V. La résistance était  prévue pour une alimentation de 3V; il m'a donc fallut l'adapter:
R=(E-Ud)/I
Avec:
E= 5 V
Ud= 2.8V (mesuré)
I=10mA (calculé depuis le montage en 3V)
On trouve
R=220 ohm
J'ai donc pris une résistance de cette valeur.
Si vous n'etes pas à l'aise avec les LED, n'hésitez pas à consulter mon article: "Petites bases sur les LED"

L'alimentation
Je n'ai pas été chercher très loin pour trouver comment alimenter le montage. Comme en général on utilise un PC, l'USB m'a paru le plus simple. Celui-ci a une tension de 5V (celle du microcontrolleur donc) et peut fournir un courant compris entre 500 mA et 1A, soit largement assez pour ce projet. Certain pourraient penser "Cool, il peut gérer ses spots depuis un logiciel"...hé bien non! Je n'avais pas le temps ni les connaissances pour aller aussi loin. Les fils de donnée sont donc protéger par leur gaine de base ainsi qu'une gaine thermorétractable. Si dans la version actuel il n'y aucune protection, je songe à rajouter une diode pour éviter les problèmes en cas de court-circuit ou d'inversion de polarité (risque très faible sur un port usb).

Le montage
C'est la partie la plus difficile du projet. Rentrer autant de composants dans une boîte de tic tac c'est un peu comme essayer de mettre le plus de monde possible dans une voiture...
Il faut penser à tout et visualiser précisément l'emplacement de chaque composant avant même de commencer le montage! Le plus dure pour moi a finalement été de gérer la place nécessaire au moment de rentrer les composants dedans.
Tout est soudé à l'extérieur de la boîte et en optimisant au maximum la place et la rigidité. La masse est donc commune à toute les LEDs et ce sont leur pattes d'origine qui sont soudées entre elles. Je peux vous assurer que cette partie là est très solide!
Les différentes LEDs soudées par la masse.
Mise en place pour la soudure des LEDs aux broche de l'Atmega 8.
Pour les alimenter, il faut connecter les résistance. Chance pour moi, les résistances fournies avec mes leds viennent de chine et ont des pattes très fines donc facile à tordre et à placer. Pour rigidifier, la résistance est collée le long de la patte positive de la led.
L'alimentation générale du circuit arrive directement aux pattes de l'atmega 8. La masse est répartie via les pattes des LED et le VCC est utilisé uniquement pour les boutons et dispatché par l'une des résistances pour les boutons.
Ces dernier sont soudés différemment. Le bouton Stroboscope est fixé de manière rigide à l'aide d'une résistance aux pattes large et assez dures ainsi qu'un fils rigide lui aussi. Le bouton mode est maintenu par 2 fils souples/élastiques qui doivent autoriser l'ouverture de la boîte sans empêcher le fonctionnement.
Les LED sont maintenues par des trous dans la boîte. Trois d'entre eux ont été fait avec une perceuse (mèche métal) et les 2 autres à l'aide du fer à souder (ouais, en mode gros bourrin! ^^) car une fissure a fait que la perceuse ne rentrait pas. Le tout n'est pas très droit mais bon, c'est plutôt pas mal vue l'aspect général du montage...
Le montage dans son état final.


Fonctionnement
Le montage a été testé pendant plusieurs heures (au moins 5h non stop) avec le programme final et sur la plaquette d'essai. Seul un petit test d'une heure a pour l'instant été effectué sur la version finale.
Le montage ne chauffe pas et ne bug pas, il est donc validé pour être utilisé.
Maintenant à l'usage on note quelques soucis notamment due à l'horloge interne, peu rapide, de l'atmega 8. Par exemple, les boutons sont détecté relativement lentement et les tests ont un temps non négligeable (de l'ordre de 10 à 30ms selon mes estimations). C'est pourquoi j'ai dû corriger les valeurs pour le stroboscope et qu'elles ne sont pas les même dans le code que sur la feuille. Par contre, comme on utilise des séquences de 20 éléments, le BPM est généralement correcte, on perçois juste un blanc quand la boucle est finie (si on connais la séquence).
Si en théorie l'appui simultané sur les 2 boutons n'affecte que l'état de la LED d'ambiance, il arrive parfois qu'on ait pas appuyé convenablement et on passe donc d'un mode à l'autre ou d'une séquence à l'autre. Avec un peu d'habitude on arrive à éviter cet effet indésirable.

Consommation
J'ai fait quelques mesures afin de vérifier que le montage était dans les normes imposées par l'atmega 8 et l'USB. La valeur moyenne est prise "à vue", autrement dit c'est pas calculé...


Améliorations possibles
L'utilisation d'un microcontrôlleur permet de faire des mises à jour. Comme l'atmega 8 a pas mal de ressources, on pourrait encore rajouter des fonctions. Par exemple, une gestion PWM permettrait de corriger les intensité lumineuses (le vert est bien plus lumineux que les autres) ou d'autoriser un mode "Loundge" plus lent. Le format boîte tic tac est un peu petit pour rajouter physiquement des choses dessus mais comme le code est très adapté aux led RGB, on peut s'en servir comme base.
Je songe à utiliser ce que j'ai appris de ce projet pour remettre sur pied l'ancien et ajouter plein d'autre fonctions. Les boutons pourrait être gérer par interruption afin de ne pas perdre du temps avec les test. On gagnerait en vitesse de fonctionnement avec un oscillateur ou un quartz. L'ADC pourrait être utilisé pour acquérir un signal (micro ou entrée ligne) et ainsi faire varier les couleurs fidèlement à la musique. Un couplage PWM + LED RGB permettrait d'avoir des couleurs encore plus sympa!
Cette idée peut s'appliquer à la boîte de tic tac: vous mettez 3 LEDs RGB au lieu de 3 LED de couleur. Vous n'avez pas besoin de plus de broches, vous avez plus de lumière, plus de couleurs mais par contre ça peut consommer plus...
A la base, je pensais mettre une prise micro-usb puisque désormais tous les smartphones utilisent ce standard, ça aurait juste une boîte et on pouvait prendre le câble sur place au lieu de l'avoir toujours avec la boîte (du coup il prend plus de place que la boîte de tic tac...).

Si vous avez des remarques ou des suggestions, n'hésitez pas à poster un commentaire! :)


Mixer en ligne avec Youtube, c'est possible!

Qui n'a jamais utilisé youtube à une soirée pour mettre de la musique?
Si l'idée n'est pas absurde vue la ressource que cela représente, certains s'y prenne par contre un peu n'importe comment. Exemple vécu: utiliser 3 PC et un mixer (physique) pour gérer la musique. Là c'est assez amusant...
Du coup, je vous propose de voit quelles sont les sites qui permettent de mixer de la musique en ligne et en particulier avec Youtube le bien aimé!

Pour tester ces sites, j'ai utilisé les morceaux suivants (mixés dans cet ordre):
-Hardwell - Spaceman
-Porn Stars & Jay Jacob - Time to party (FTampa Remix)
-Andrew Spencer - Tease Me, Please Me (Gordon & Doyle Remix)
-Benny Benassi Feat. Gary Go - Control (Gigi Barocco Radio Edit)

Youtube n'est pas le site le moins gourmand donc je précise la configuration du PC utilisé pour le test:
-AMD Atlhon 64 X2 4200+ 2.2 Ghz
-3.25 Go de DDR2 (4Go installés)
-Carte graphique GeForce 7900 GS
-Carte son Realtek HD Audio
-2 disques dur Samsung (HD080HJ et SP2504C) de 80 et 250  Go
-Ecran 22" FullHD, la carte graphique est donc configurée pour.


TurnTubelist.com

Site à la présentation assez sobre et pro avec des boutons dotés d'un design proche des logiciels de mixage classiques (Virtual DJ, Traktor 2 par exemple). L'interface est plutôt fluide et l'originalité du site est de proposer la possibilité de mettre un point cue (pour revenir dessus facilement) qu'on peut aussi effacer. Si l'idée est excellente, il faut un bon PC pour que ça soit fluide et un raccourcis clavier aurait été idéal.
Coter playlist, vous pouvez importer ou exporter les playlists de chaque deck dans un format texte propre au site mais qui est intelligible (les noms sont en clair). On dispose aussi d'une option permettant de partager le set à l'aide d'une URL. Enfin, TurnTubeList dispose d'une option "automix" vous permettant de préparer vos playlist et de laisser faire le site.

Points positifs:
  • 1 Point cue
  • Glisser deposer entre les 2 decks
  • Sauvegarde de playlist pour chaque deck
  • Gestion du volume par deck
  • Mode automix
  • Possibiliter de partager le set
  • Affichage des infos (étoiles, nb vue, durée)
  • Deck en pause au démarrage
Points négatifs:
  •  Navigation au clic non possible, obligation de prendre le curseur
  • Pas de raccourcis pour le point cue
Muziic DJ
Le seul qui propose des samples, fixes mais là quand même. Après avoir lancé Internet explorer (car ça ne fonctionne pas du tout sur Firefox 13.0.1) on s'aperçoit que le site a des fonctions assez sympa comme les suggestion de recherches identiques à celles de youtube, la possibilité de faire une playlist et un crossfader automatique réglable en temps. Malheureusement, il y a pas mal de bug. Ainsi, seuls 2 morceaux ont fonctionné (Andrew Spencer et Benny Benassi), les autres ne sont pas lus. Le mode automix fonctionne uniquement sur la playlist, inutile donc de charger deux morceaux et de lancer la fonction. Le crossfader manuel est fonctionnel, mais il vous faudra trouver où cliquer pour le déplacer car on ne peut pas prendre le curseur...
Bref, un site avec de bonnes intentions mais tellement buggé que ça ne permet pas de l'utiliser sympathiquement.

Points positifs:
  • Suggestion de recherche
  • Présentation sympa
  • Quelque samples
  • Automix réglable
  • Playlist facile à utiliser
  • Fonction lecture aléatoire
Points négatifs:
  • Compatibilité des navigateurs à revoir
  • Certains morceaux ne se chargent pas
  • Import/Export de la playlist impossible
  • Lecture auto au chargement?
  • Crossfader manuel capricieux

TubeDisco
Idéal pour une petite teuf entre pote avec pour spot l'écran du PC. C'est la petite touche original du site qui permet de faire varier progressivement la couleur du fond. Si le fader dispose d'un mode automatique excellent et de la possibilité de faire un fade dans un sens ou l'autre aisément, on sera par contre bien plus limité par le nombre de morceaux disponibles. TubeDisco a la particularité de ne proposer que des morceaux disponibles sur Itunes ou Amazon, autrement dit pas beaucoup. Ainsi, seul le morceau d'Hardwell a pu être utilisé sur ce site... C'est pour moi un élément éliminatoire car les morceaux à passer en soirée sont plutôt disponible sur BeatPort qu'Amazone ou Itunes.

Points positifs:
  • Fonction automix et fader performants
  • Possibilité de faire une playlist
  • Choix de la qualité (HD ou non)
  • Suggestion des morceaux les plus écoutés
  • Fond changeant de couleur
Points négatifs:
  • Nombre de morceaux très limités
  • Pas volume indépendant pour chaque deck
  • Pas de sauvegarde de la playlist

YoutubeMixer
Vous aimez le minimalisme? Ce site est fait pour vous. En effet, la seule fonction ajoutée est un crossfader. Celui-ci souffre d'un fluidité elle aussi minimaliste, n'espérez pas faire un beau dégradé avec...
Si une fonction de recherche est intégrée, elle n'a pas fonctionné chez moi. Par contre, vous pouvez ici utiliser les URL, ce qui permet d'avoir quelque chose d'assez précis si vous avez pré-selectionner vos morceaux.

Points positifs:
  • Présence d'un slider...
  • Possibilité d'utiliser les URL
Point négatifs:
  • Interface lourde malgré sa simplicité
  • Fonction recherche non fonctionnelle

On constate donc que les sites permettant de "faire DJ" avec youtube ne sont pas encore tout à fait au point. Le seul que vous pouvez réellement utilisé est TurnTubeList qui est au point et qui fonctionne bien. Si vous ne voulez pas utiliser ces sites, pensez aux onglets que tous les navigateurs modernes ont. Ca évitera ainsi d'utiliser 2 PC pour pas grand chose. Au pire, utiliser ce 2eme PC pour prévisualiser le morceau.

Si vous êtes ouvert d'esprit, sachez qu'il existe encore mieux que TurnTubeList mais pas pour youtube!

Ce site offre une interface sobre mais aussi très performante avec des fonctions digne des meilleurs logiciels de mixage:
  • Synchronisation des morceaux
  • 2 EQ (Medium et Basse) sur chaque deck
  • Un filtre!
  • Gestion du volume de chaque deck par slider
  • Affichage du niveau le long de ce même slider
  • Affichage des temps (présentation comme Virtual DJ)
  • Possibilité de faire des boucles (2,4 ou 8 temps)
  • 4 Effets sur chaque decks ("Flippin Double", Slicer, Brake rapide et brake lent sur le vinyl)
  • Réglage manuel du BPM
  • Fonction Automix

Bien sûr, on ne peut pas tout avoir, ainsi ma petite playlist de test n'est pas entièrement disponible tel quel:
-Le morceau d'Hardwell est dispo en Original Mix.
-Time to party n'est disponible qu'en preview (2:22 min).
-Andrew Spencer tease me n'est pas synchronisable
-Seul un remix est disponible pour le morceau de Benny Benassi
 
En cliquant sur "show all songs" vous pouvez afficher des résultats de recherche sur des morceaux qui n'ont pas été scannés en BPM et donc qu'il vous sera impossible de synchroniser automatiquement mais en manuel ça reste jouable grâce au marqueurs de temps! ;)
Comme le site fonctionne avec Soundcloud, vous avez sous la main une énorme base de remix et de bootlegs! Si vous avez l'habitude de mixer avec un logiciel, vous allez vite retrouver vos repères.
La playlist est par contre un peu spéciale, soit vous faite vos recherches, soit vous prenez la playlist populaire ou alors vous pouvez aussi mettre des morceaux en favoris ce qui est plutôt sympa et enfin une fonction random est disponible sur quelques styles de musiques. On a donc ici un bon petit site de mixage en ligne, gratuit et très performant. Le nec plus ultra serait de pouvoir avoir un site autorisant l'upload de nos morceaux ou encore la possibilité de synchroniser des vidéos youtube, là on tiendrait quelque chose de sérieux!


Apprendre à souder les CMS (Anglais)

Je suis tombé sur un petit document bien sympa expliquant (en anglais par contre) comment souder des composants en CMS avec un fer à souder. Le sujet est couvert suffisamment largement pour permettre de s'adapter à bon nombre de situation.


Il est bon de rappeler que les CMS, hormis leur petite taille parfois rebutante à souder au fer, ont de nombreux avantages. Il prennent peu de place, consomment parfois moins, chauffent moins et surtout il n'est pas rare qu'un composant est de meilleures fonctions (cas des microcontrôleurs par exemple) dans ce format. De plus, certain composants ne sont disponible qu'en CMS.
Attention toutefois à ne pas vous attaquer à trop petit ou trop complexe. Certain technologie comme le format BGA sont extrêmement difficile à souder sans les appareils nécessaire, et je ne parle pas de la vérification des soudures...

Je n'ai pas encore eu l'occasion de pratiquer la soudure de CMS au fer à souder, par contre j'ai fait l'inverse. Pour dessouder des CMS, la méthode la plus rapide est d'utiliser un décapeur thermique. Si vous souhaitez faire des réparations à l'aide de cette méthode, il vous faudra prendre pas mal de précaution car en général le PCB (des cartes mère en ce qui me concerne) fini par se gondoler sous l'effet de la chaleur.

Source: Electronics-Labs.com


Réparation d'une lampe rechargeable décathlon

Cela fait un très long moment que je n'ai pas écrit sur mon blog, mes études me prenant tout mon temps.
Je vais donc reprendre en partageant une expérience assez peu commune je pense.

On a l'habitude avec mes parents de partir en vacances en camping, soit en mobil 'home, soit en caravane, toujours en location. Comme bientôt je ne les suivrais plus en vacances, ils ont décidé de s'équiper en tante pour pouvoir aller dans n'importe quel camping à des prix intéressants.
En tante c'est bien, mais il faut bien s'éclairer. On a donc été chez décathlon pour voir ce qu'ils proposaient en éclairage portatif. Je leur avait conseillé de prendre une lampe rechargeable car sinon les piles sont assez coûteuse et pas vraiment écologique...même si les batteries ne sont pas exemplaires non plus. Notre choix s'était donc porté sur une lampe rechargeable par manivelle (la LC 600 Dynamo), facile à recharger y compris sans électricité. Voilà le modèle en question:

Mes parents sont partis tous les 2 et en revenant m'ont dit qu'en fait cette lampe était vraiment nulle et n'éclairait rien. Je ne cache pas que j'étais un peu triste et presque offusqué ^^
J'avais donc fait des tests et en effet, celle-ci éclairait très peu par rapport à ce qu'on avait testé dans le magasin. J'ai donc démonté la lampe et cherché comment elle fonctionne ainsi que les différentes causes possibles pour la panne.

Fonctionnement de la lampe:
Il a 2 modes de chargement: soit via un adaptateur 12V (chargeur pour voiture), soit à l'aide de la manivelle. Pour ce 2ème mode, on tourne la manivelle qui fait tourner un générateur alternatif produisant 12V en régime nominal et jusqu'à plus de 15V en pic si on accélère brièvement. Une fois le courant alternatif généré, il passe dans un redresseur. Ensuite la tension continue est filtrée puis réduite à 3.6v (par une diode zener) afin d'aller dans la batterie et ainsi la recharger.

Montage de test : rouge/noir pour la mesure et Jaune/vert pour la batterie.

Détermination de la panne:
Les chances que la panne vienne des composants de type diode ou résistance est assez faible en général. Il n'y a qu'un seul condensateur et c'est pour du filtrage, donc pas indispensable ici. Comme j'ai constaté que les leds brillaient très peu seulement lorsqu'on ne tournait pas et que la manivelle était facile à tourner lorsque la lampe était éteinte, j'ai supposé que la batterie était en cause.
Ma première idée était donc de tester le système de chargement, au cas où, puis de remplacer la batterie par un gros condensateur ou une autre batterie.


Seulement voilà, un condensateur ça ne contient pas assez d'énergie et la seule petite batterie que j'avais sous le coude était encore trop grosse pour rentrer dans la lampe. Après de nombreux tests, j'ai donc décidé de démonter la batterie qui avait une forme assez atypique. Je pensais au départ qu'elle contenait un système électronique de sécurité, mais non...

J'ai été très surpris de voir qu'elle avait tout simplement explosé! Chance pour moi ou mes parents, la batterie était entourée d'un plastique protecteur dont le rôle est justement de limiter les effets de ce type d'explosion (et il a fonctionné). Lorsque je parle d'explosion, il n'y a pas eu de feu puisque personne ne s'en est rendu compte; mais la batterie s'est ouverte. Je n'avais encore jamais vue une batterie ou une pile de montre (même boîtier qu'ici) ouverte comme ça.

Réparation:
On constate que la batterie est en fait composée de 3 sous-modules. Vu qu'un seul des modules était défectueux, j'ai simplement supposé que les 2 autres étaient encore fonctionnel donc qu'il était possible de les ressouder et au final ça fonctionne. La lampe est toutefois moins lumineuse qu'au départ. Afin de limiter les effets d'une nouvelle explosion, j'ai entouré les 2 modules de ruban adhésif adapté. L'autre fonction est de gardé les modules bien serrés afin d'éviter qu'ils ne se séparent.

Il semblerait d'après les commentaires mis sur le site de décathlon que ça ne soit pas un cas isolé (au moins pour ce qui est du dysfonctionnement de la charge). 
Je ne pense PAS que la plupart des modèles soient "à risque" au niveau de la batterie.

MISE EN GARDE: La tension fournie par la diode zener est normalement de 3.6V (car 1.2*3=3.6), or ici la batterie n'a plus que 2 modules soit 2.4V. 
Je vais approfondir ce problème mais dans tous les cas je décline toute responsabilité quand à vos actes suite à la lecture de cet article.

Si vous cherchez une bonne lampe pour faire du camping, je vous recommande le modèle BLX 300 de Quechua, sortit après mais sans recharge manuelle. D'ailleurs, vous aurez tout intérêt à mettre des piles rechargeables car vue la led utilisée, ça va vous coûter cher en piles! En effet, elle n'a que 3h50 en mode fort et 12h50 en mode moyen... Par contre, elle est pliable et son diffuseur en tissu est plutôt efficace selon moi.
BLX 300 de Quechua


Electronique: Simulateurs de schémas et calculateurs en ligne.

L'amateur en électronique a généralement tendance à développer par la pratique plutôt que la théorie. Ce n'est pas forcément la meilleure méthode mais pour certains cas, c'est amplement suffisant. Il en va de même pour les schémas/montages classiques: on ne va pas réinventer un montage déjà utilisé par des tas d'autres personnes.C'est pourquoi l'électronicien amateur aime simuler ses montages électroniques! :)

Je vous propose donc aujourd'hui de faire connaissance avec plusieurs sites web permettant de dessiner et/ou simuler vos montages en ligne, donc de les concevoir de cette manière. Toutes les solutions ne sont pas équivalentes, il faudra choisir en fonction de vos besoins. Il y a tout de même un inconvénient: les sites web ne sont pas forcément optimisés et certains sites sont relativement lents. On constate aussi que java est massivement utilisé, il faudra donc qu'il soit installé sur votre PC (ce qui ne garantie pas une utilisation sur n'importe quel PC partout dans le monde).

Circuit Simulator Applet
Ce site contient en réalité une applet java qui permet de faire de la simulation en temps réel. C'est mon site de prédilection car il est très pédagogique et très facile à utiliser. En effet, on voit où passe le courant et la simulation se fait en temps réel. Il suffit d'éditer un fil pour connaître sa tension ou son courant et on peut choisir aisément quels composants affichés sur les oscilloscope. Si vous êtes un débutant confirmé, vous pourrez aisément découvrir de nouveaux schémas qui sont en général des montages de référence.
Si vous aimez vraiment le principe, je vous invite à consulter les applications mobiles (Android et iTruc) du même auteur (voir le bas de la page), elle est payante (7€) mais les retours semblent bon. Cela pourra peut-être servir à certains d'entre vous, si vous aimez tester vos idées sur le vif lorsqu'elles sortent ;)

CircuitLab
Outil mixte puisqu'il permet à la fois de tracer des schémas et de les simuler. S'il présente cet avantage, il souffre aussi d'une lourdeur plutôt contre-productive si vous souhaitez aller vite. Il dispose d'une bibliothèque de composants limitée mais suffisante pour des schémas simples. Il faudra malheureusement ajouter ces composants à un, y compris s'ils sont identiques.
Les outils de simulation sont par contre bien fait et proche de ce qu'on peut trouver sur des logiciels classiques. On notera que cette simulation n'est pas faite en ligne mais en locale sur le PC, d'où la lenteur encore une fois si votre PC n'est pas un rapide. Un pourcentage et le temps restant sont affichés en temps réel. La présentation des résultats de simulation est par contre vraiment agréable à la vue, tout comme le reste de l'interface et des schémas tracés. Vous disposez aussi de la possibilité de partager votre schéma, mais sans système d'amis.

DrawSCH
Ce site ne permet pas de simuler, par contre il est assez proche des outils logiciels (Altium, Orcad, etc) et on s'y retrouve facilement. Je n'ai pas eu l'occasion de beaucoup l'utilisé mais lors des mes essais, j'ai noté la rapidité d'exécution et la présence de composants moins basiques tels que des microcontrôleurs. Par contre, j'ai rencontré quelques bugs (des composants ne pouvant pas être déplacés, par exemple). C'est une version beta à l'heure où j'écris ces lignes, donc on peut lui pardonner ça. D'ailleurs, il est aussi possible de partager des schémas.

SchemeIt
Application en ligne fournie par Digi-Key. Elle est très fluide, relativement facile d'utilisation mais est plus "web" dans le sens où pour ajouter 5 résistance il vous faudra là encore cliquer 5 fois sur le symbole puis l'insérer. Malgré cela, c'est surement l'une des plus complète au niveaux des composants disponibles, il y en a une quantité assez impressionnante.Vous pouvez, mais ça n'est pas surprenant, rechercher directement (sans quitter l'éditeur) un composant dans le magasin Digi-key grâce une petite barre de recherche en haut à droite.

Upverter
Je n'ai pas personellement essayé ce site mais si j'en crois les informations données, vous disposez d'un outil axé sur la collaboration. Ainsi, le compte gratuit ne permet pas de sauvegarder son schéma en privé et les autres, payants, sont vraiment limités en ce sens. Le but étant d'encouragé l'open source. On notera aussi qu'il semble possible de l'utiliser sur n'importe quel navigateur, y compris ceux d'Android et iOs, ce qui peut intéresser les électroniciens mobiles.

FreeRouting
Les circuits imprimés de base sont généralement faisable à la main mais lorsque vous commencez à attaquer un projet plus gros, avec en plus du CMS, l'affaire se corse. Le but de ce site est donc d'offrir un routeur (en java, là encore) permettant de faire les choses de manière automatique. Tel que précisé, il n'est pas très rapide mais pour en avoir vue plusieurs fonctionner, il tient vraiment la route...
Vous ne pouvez rien éditer hormis la position des composants, il faut déjà faire une pcb et l'exporter au format .dsn pour le router sur ce logiciel. Les utilisateur de Eagle ne sont pas oublié, il faudra juste faire une manipulation supplémentaire.

DoCircuit

Conseillé dans un commentaire, j'ai aussi été essayer ce site. D'abord, sachez qu'il est en flash et ressemble fortement à CircuitLab (qui lui n'est pas en flash) par son fonctionnement, si vous savez utiliser l'un, vous saurez directement pour l'autre. C'est fluide et les propriétés des composants sont très précises et on peut choisir de les activer ou non (pratique si vous ne savez pas à quoi ça correspond!). La base de composant est un peu limitée à mon goût mais sera utile si vous souhaitez simuler des portes logiques. Il est possible de simuler à la seule condition d'avoir un schéma sans erreur (oublie de masse,...). La simulation est envoyée à un serveur, ce qui garantie une bonne rapidité. Si vous notez un bug, vous pouvez le signaler facilement, c'est un effort sympa envers les utilisateurs.

Calculs de Résistances en ligne
Tout le monde ne connais pas son code couleur pour les résistances (moi le 1er même si je m'améliore), il est ainsi possible d'utiliser un convertisseur. Je vous en propose ici plusieurs:

http://www.alyon.org/InfosTechniques/unites_mesures/resistances/
Simple, rapide et multi-bandes (4,5,6).

Online Resistor Color Code Tool
Très rapide mais l'interface est un peu austère. Il propose les valeurs normalisées. Gère seulement 4 bandes.

Code Couleur Résistances
Interface très stylée mais vous devez parcourir toutes les bandes une à une en cliquant sur la couleur pour pouvoir passer à une nouvelle résistance. Multi-bandes (4,5,6).

Calculateurs spécialisés
Vous trouverez ici quelques calculateurs permettant de déterminer les caractéristique de différents composants.

Electronics Calculators
De nombreux outils de calculs qui concernent parfois des montages classiques à base de transistors ou par exemple avec un 555. On y trouve aussi des outils de convertion d'unités.

LM317 Calculator
Le LM317 est un régulateur linéaire à tension de sortie variable. Comme il est très utilisé, il existe des calculateurs un peu partout sur le web, en voici un. Vous aurez aussi accès d'autres ressources (calculateurs, mais pas que) sur ce même site.

Calculs pour les LED
Une led ne se connecte pas sauvagement à une source de 3v et des brouettes. Il faut toujours mettre une résistance.Vous trouverez ci-dessous les liens pour un montage mono-LED et une montage de led en parallèles (parfois plus avantageux).
Calculateur pour une LED
Calculateur pour un montage en Parallèle

Plein d'outils et pas que d'électronique
J'étais tombé par hasard (alias sérendipité) sur ce site. Vous trouverez en bas de page une liste assez conséquente de calculateurs, ceci après avoir parcourue la longue liste portant sur les autres domaines scientifiques.

Puissance reçue par un panneau solaire
Si vous êtes du genre à faire joujou avec des panneaux solaire pour vos projets, ce site pourra vous intéresser. Il permet en effet de connaître l'exposition idéal (inclinaison) en fonction de votre région. Pour une fois, l'outil est totalement en français et ne concerne d'ailleurs que la France. Pensez à vous renseigner (via wikipedia) sur le type de panneaux que vous utilisez, les valeurs peuvent être vraiment différentes en fonction de ce paramètre.