Du netbook au nettop, ça donne quoi?

Voilà maintenant un peu plus d'un an (juillet-Aout 2007) que le premier netbook est sorti. Il s'agissait à l'époque d'une machine minuscule (une demi-feuille de papier A4) dotée d'un écran de 7" (pouces) avec des composants peu performants. Toutefois, le but n'était pas de sortir une machine type gamer avec de hautes performances mais bien une machine efficace pour surfer modérément et lire ses mails en déplacement. Aujourd'hui, les choses ont bien changées: les plus petits écrans sont en 8.9" et la moyenne se situe à 10" avec certains (comme le dernier lenovo S12) qui montent à 12 pouces. Personne ne s'attendait à ce que ce type de machine soit aussi populaire et envahissent les marchés aussi rapidement. Mais ces dernières sont-elles faites pour tout le monde? Qu'on-t-elle de plus qu'un PC portable standard?
Photo d'un EeePC 701 sur une main
Une machine mise en évidence partout.
Peu importe le magasin (grande surface) dans lequel vous allez, vous ne pouvez pas rater les netbooks! Ils sont mis en évidence soit en bout de rayon soit par la présence d'autres netbooks dans un espace restreint. Les gens sont rapidement attirés par ces petites machines fort sympathiques. Mais si on regarde l'histoire comme je viens de la commencer en intro, on s'aperçoit qu'on ne les vend plus pour la fonction à laquelle elles sont censées répondre. Les derniers modèles permettent de surfer aisément sur le web grâce à de grands écrans et des composants un peu plus puissants (Atom, Nano) que le celeron utilisé par l'EeePC 701. Ce ne sont toujours pas des bêtes de courses mais elles répondent très bien à cette tâche, seules les vidéos flash haute qualité de dailymotion ou youtube (HD très relative sur celui-ci...) ainsi que les sites "full flash" (entièrement en flash) sont encore mal géré du fait une optimisation inexistante de la technologie flash. On peut toujours lire ses mails (heureusement!!) en toute tranquillité. Seulement voilà, tout ordinateur sorti depuis 2ans (voir beaucoup plus) est capable de réaliser ces tâches. Les habitudes des gens ne se résument plus forcément à ces dernières: on écoute de la musique, regarde des flux en streaming, regardent des vidéos de plus en plus volumineuse avec l'arrivée de la HD, etc.
Lire un MP3 est trivial pour un ordinateur, peu importe l'âge (un Pentium mmx le fait très bien) mais lire une vidéo HD n'est pas due à toutes les machines, tout comme lire des flux en streaming de plus en plus lourd. Le problème est ici, le netbook est fait pour surfer et s'acquitter de tâches basiques, ce n'est pas une station multimédia capable de stocker des films ou autres albums en grande quantité. Pourtant, les vendeurs n'hésitent pas à les conseiller à leurs clients pour une utilisation normale et pas forcément nomade. Car c'est finalement là qu'ils sont intéressants: on peut les emmener partout et ils ont une autonomie parfois impressionnante! Cela convient bien à une utilisation étudiante car le netbook est polyvalent (dans les limites citées ci-dessus) et sa portabilité, légèreté et autonomie font que pour prendre des cours et les gérés, cela suffit. On peut l'utiliser occasionnellement pour regarder un Dvix, mais pas de DVD.

Photo d'un EeePC 1000h
Un Ordinateur portable classique bas de gamme fait autant voir plus.
Et c'est bien là qu'est le problème, car lorsque l'on y réfléchi bien, les PC portables bas de gamme sont à 400€, soit le prix des bons netbook (qui sont parfois plus chère que ça), auront souvent un processeur correct (pas une fusée, mais plus puissant qu'un Atom), beaucoup de mémoire vive (2Go minimum), un disque dur de 160 Go lorsque ce n'est pas 250Go et surtout un lecteur DVD (souvent graveur) permettant de regarder des films sur DVD sur un écran de 15" à 17". Le clavier est aussi plus grand et permet d'avoir une frappe confortable, même chose pour le pad tactile. Bien sûr, ces modèles deviennent moins portatifs et autonome (3h c'est déjà beau, ce que fait un netbook basique) mais offrent une plus grande marge d'évolution (comprendre: peut s'utiliser plus longtemps).
Pour changer un peu la donne, les constructeurs ont sortis de nouveaux modèles qui permettent de se rapprocher de ces PC portables standard: disque dur de 160Go, 1Go de mémoire vive au lieu de 512, des écrans et donc des claviers plus grands, des lecteurs de cartes et même des touchpads multitouch! Du coup, le confort s'est amélioré et ils deviennent plus attirants, c'est une bonne chose. Il faut maintenant que les gens apprennent à bien choisir (c'est le pourquoi de cet article, voir plus bas): un portabilité accrue ou une meilleure polyvalence. Car les netbooks ne semblent pas pour l'instant pouvoir égalés les ordinateur classiques bien que l'arrivée de la plateforme ION permettent de lire du contenue HD (sauf flash, pour l'instant), cela n'enlève rien aux performances du processeur (Atom, la plupart du temps) et celle des disques dur mécaniques (les SSD sont plus rapide pour le meilleures, mais ils offrent moins de place) qui font que la machine peut être poussifs dans certains usages.

Image d'un ideapad (concept)
Au final, ces netbook sont une vraie surprise! Ils peuvent désormais offrir certains caractéristiques grand public comme la lecture de flux HD et un meilleur confort visuel et de frappe. Toutefois, il ne faut pas s'y méprendre, leur but premier reste intact et ce ne sont pas des machines de courses. Elles sont là pour être emmenées partout afin d'avoir accès à internet(en Wifi ou 3G, via des modems intégrés par exemple) rapidement et facilement. Ils ne se destinent pas forcément à un usage familiale et il faudra bien choisir entre la mobilité et le confort car les prix ne cessent de montés et il va vite devenir inutile de prendre un netbook dans de nombreux cas. La mobilité reste leur avantage puisque certain peuvent tenir jusqu'à 11h, ce qui est impossible sur un PC standard. Le netbook est en fait un ultra portable par chère, car ce type de machine était autrefois hors de prix pour bon nombre de gens. Ces netbook ont fait apparaître un modèle économique ou technique (au choix...) similaire, mais pour le bureau: il s'agit du nettop.

Pour voir un résumé du marché des netbooks, je vous conseil l'un des articles de TT-Hardware "Dossier netbook:Quoi de neuf en 2009?"

Photo d'un Aspire Revo
Le nettop, ça donne quoi au juste?
Le nettop n'est rien d'autre que la sédentarisation d'un netbook. On prend les mêmes et on recommence (ici, l'EeeBox): Atom, 1Go de ram,GPU basique. Le disque dur va de 160 à 320Go, toujours en mécanique mais pas encore de lecteur DVD. Pour avoir une configuration plus performante, il faut aller voir du côté de l'aspire Revo, qui offre la plateforme ion, 2Go de Ram et 6 port USB au lieu de 4. Il devient possible de lire des vidéos HD en 1080p mais sans avoir autre chose à coter et sans les encodés avec la machine. De toute façon, elle n'a pas de lecteur DVD intégré (rien n'empêche d'en mettre un en USB, au contraire même). Si on veut avoir tout: ION, Atom, 2Go, Gros disque dur et lecteur DVD; il faut aller voir chez Asrock avec sont "ION 330". Mais là encore, rien d'extraordinaire. Revioo a tout récemment testé ce modèle, un peu moins bien conçue que d'autre nettop, et le compare rapidement dans la conclusion à certains concurrents. Ces PC sont eux aussi en concurrence avec leurs homologues classiques qui proposent des performances supérieures pour bon nombres d'usages. Toutefois, quelqu'un souhaitant s'équiper à moindre coût pourra se tourner vers ce type de solution, il ne faudra pas vouloir jouer ni aller plus vite que la lumière mais à part ça, tout devrais bien se passé.

PS:Cet article a été inspiré par une rencontre faite au détour d'un rayon informatique d'une grande marque de magasin au logo bleu et rouge (ouais, je sais, ils sont plusieurs ^^'), un couple assez jeune semblait fort intéresser par un netbook. Sauf qu'après avoir vue les caractéristiques de certains (et d'autres, mieux) et voulant avoir un lecteur DVD, ils ont réfléchi un peu plus sur leur achat...


Rendre son PC silencieux mais efficace.

Il ne s'agit pas du premier article du genre, j'en avais déjà fait un, mais il expliquait plus les technologies (ventilateurs, water-cooling, etc) à utiliser pour bien refroidir nos PC. Aujourd'hui, je vais aborder la partie gestion de cette ventilation. Je dis ventilation car cela ne s'applique qu'aux ventilateurs. Il existe 2 possibilités pour gérer sa ventilation: celle matérielle et celle logiciel. Je vais surtout aborder la partie logiciel car la partie matériel est difficilement généralisable et moins accessible aux débutants.

La méthode Matériel:
C'est celle qui est la moins facile à mettre en œuvre pour un débutant mais qui fourni parfois plus de précision pour celui qui cherche à régler précisément son refroidissement. Elle nécessite d'installer ce qu'on appelle un rheobus. Il s'agit généralement d'une "façade" que l'on installe dans une baie et auquel on va connecter les ventilateurs à l'intérieur. Soit il est basique et possède 1 potentiomètre par ventilateur avec parfois une option pour couper ces ventilateurs un par un; soit il est un peu plus sophistiqué et gère les ventilateurs à l'aide d'une puce (un microcontrôleur) et peu ainsi offrir de régler des courbes de températures en fonction de différentes sondes fournies.
On trouve aussi des modèles à mi-chemin entre les deux, mais je l'ai déjà dit plus haut: il y en trop pour détailler. Ces rheobus coûtent bien plus chers que la solution logiciel qui est gratuite.
Elle s'adresse donc à ceux qui veulent gérer leur ventilateurs manuellement ou pouvoir tout régler de façon matérielle.
Je vais me permettre de signaler l'existence de modèles hybrides (logiciel et matériel) qui se connectent à l'intérieur du PC (en usb) pour être configuré de façon hyper précise (avec de belles courbes) sur plusieurs ventilateurs. Certains autres permettent même de faire tourner les ventilateurs après extinction de l'ordinateur. Cela préserve le matériel.

La méthode logiciel:
Voilà la partie qui nous intéresse. Je vais vous présenter 2 logiciels gratuits permettant de gérer vos ventilateurs facilement. Il s'agit de SpeedFan et de RivaTuner. Le second servant si le premier ne parvient pas à gérer le ventilateur de la carte graphique. Car c'est le gros inconvénient de cette technique, si votre carte mère ou vos composants ne sont pas gérés par speedfan, il vous est impossible de régler quoi que ce soit. La plupart du temps il reste possible de lire les températures et de mettre des alertes si besoin (mais ce n'est pas le sujet ici).
Il existe de nombreux tutoriels sur speedfan sur le net, un de plus ou un de moins, ça changera pas grand chose...

SpeedFan
Configurer les options:
Tout d'abord cliquez sur "configure" puis allez dans l'onglet options et mettez "language" en "french". Vous voilà pour ce qui est de la langue, ça sera plus facile comme ça.
Vous pouvez maintenant régler le delta (différence) de la vitesse des ventilateurs et coché la case "Régler les ventilateurs à 100% à la sortie du programme" afin de ventiler au max lors de l'extinction du PC.

Speedfan options

Pour le réglage du delta, tout dépend de vos envies et de la vitesse minimum de votre ventilateur (le miens ne descend pas en dessous de 30% par exemple). Un delta de 5% en partant de 30% permet d'arriver à 100% de façon suffisamment précise et rapide. On pourrait prendre 2 pour que ça tombe pile, c'est une question de goût après...

Configurer les ventilateurs:
Je n'ai personnellement que très peu de ventilateurs réglables via la carte mère (mon ventilateur de boîtier dispose d'un potentiomètre manuelle, l'alimentation de positions de réglages et la carte graphique on va voir ça plus tard ;)), voilà pourquoi je n'ai que le ventilateur de processeur à gérer. J'ai donc coché seulement ce ventilateur, que j'ai renommé (2 clics espacés d'une seconde) en "CPU Fan" (Fan voulant dire Ventilateur, en anglais). Pour trouver quel ventilateur correspond à chaque nom, soit vous en avez qu'un et dans ce cas, c'est lorsque vous mettez à 0% que vous cessez de l'entendre, soit vous en avez plusieurs et là il faut faire la même manip mais boîtier ouvert pour voir lequel ralenti ou s'arrête. Notez que dans mon cas, malgré la reconnaissance des prises, elles ne sont pas toutes réglables via speedfan. Je conseil de "logger" au moins le ventilateur CPU afin de pouvoir dater une panne du ventilateur ou simplement voir les variations des températures au cours du temps (activer le log dans l'onglet correspondant).


Pour déterminer quel ventilateur gérer et à quelles vitesses (en %), il faut aller dans l'onglet Vitesses. Vous donnez alors la valeur minimum et maximum et précisez si speedfan doit le gérer tout seul où s'il est fixe. Il est impératif de tester la valeur mini limite afin de ne pas créer de surchauffe. Si le ventilateur est suffisamment silencieux, je conseil de mettre une valeur plus élevée pour que lorsque la poussière se dépose, le ventilateur ne puisse pas s'arrêter.



Configurer les sondes de températures:
La manipulation est la même que pour les ventilateurs. Vous pouvez soit garder les noms d'origine s'ils vous parlent, ou bien les changés. Là, c'est déjà plus dure de trouver à quoi correspond exactement quoi. Vous pouvez dès le départ décocher les températures aberrantes (du type 20°c ou 0°c lorsqu'il fait 21°c dans la pièce ou encore celles qui ne varient pas du tout). Pour observer lesquels varies, vous pouvez faire chauffer votre PC avec des logiciels de burn (occt, burnmax, etc...). En plus de cette manip, je conseil d'utiliser Hardware Monitor qui est nettement plus clair sur les sondes et qui détecte parfois mieux que speedfan. Attention toutefois, il entre en "conflit" avec ce dernier en ce qui concerne les vitesses de ventilateur (mais ça gêne pas, seule la valeur donnée est fausse).


Une fois le tri fait et les noms donnés, il va falloir configurer les températures. Vous avez 2 températures à fournir: la température désirée, et la température d'alerte. Pour trouver la première, rien de bien compliqué, il suffit de voir en moyenne à combien elle est pour une faible utilisation (web, lecture audio, traitement de texte) du PC. Pour trouver la valeur d'alerte, ça devient un peu plus dure. Pour un processeur ou une carte graphique c'est trouvable sur internet (voir cet article en anglais). En règle générale, il faut éviter de dépasser les 60-70°c pour les processeurs (sauf pour les Pentium 4 et Pentium D, ce sont des fours). Pour une carte graphique, ça dépend vraiment du modèle, sachez toutefois qu'elles ont un seuil de coupure à 130°c (pour les nvidia en tout cas) bien qu'il soit hyper risqué d'aller jusque là; on va dire qu'à partir de 85-90°c, ça commence à chauffer dure et devenir limite. Cela se caractérise par des bugs visuels dans les jeux lorsque le phénomène devient trop important.

Pour ma part, voici les valeurs de ma configuration (désirée-maxi):
-System : 30 - 40
-CPU mobo (sonde carte mère) : 37 - 50 (à régler lors du "passage été-hiver")
-CPU (sonde interne, cœur 1) : 35 - 45
-HDD 80 (disque 80Go) : 37 - 50
-HDD 250 : 30-50 (à multiplié par 1.36 car la sonde semble peu précise)
-GPU : 60 - 80

Vous le voyez, elles ne s'envolent pas très haut. Celle des disque dur doit toujours se située entre 35 et 50°c (sauf exceptions) pour limiter les pannes (et oui, plus frais ils n'aiment pas non plus!). Mon processeur chauffe peu au repos car il s'agit d'une version Energy Efficient et le refroidissement AMD d'origine suffit amplement. Speedfan calcul tout seul les courbes de températures à partir de ces données. Il ne faut donc pas hésiter à mettre des valeurs permettant un meilleur silence ou un meilleur refroidissement. D'ailleurs, je conseil de changer la valeur normal lorsqu'on arrive aux beaux jours, afin d'éviter que le ventilateur accélère et fasse du bruit pour finalement pas grand chose car c'est normal que le processeur soit plus chaux du fait de la température ambiante. Ce réglage doit rester limité malgré tout.

Mettre en relation les ventilateurs et la température:
Rien de plus simple: allez dans la partie température; double cliquez sur les températures pour assigner ou non (en décochant les cases) l'effet des températures sur la vitesse de chaque ventilateur. Vous pouvez attribuer plusieurs températures à un même ventilateur, cela peut parfois optimiser le refroidissement. Dans mon cas, "CPU" et "CPU mobo" sont tout les 2 attribués au ventilateur du processeur. La sonde de ma carte mère (mobo) étant toujours plus chaude que celle du processeur mais en variant moins (inertie thermique), elle permet d'éviter des variations constantes dès que le processeur chauffe un peu. L'effet contraire peut aussi se produire, tout dépend de vos réglages.


Vous avez désormais la gestion des ventilateurs principaux de réglée. L'exemple que j'ai donné avec mon processeur est valable pour toute autre sonde et ventilateur, y compris pour la carte graphique. La mienne n'étant pas gérée par speedfan pour le ventilateur, j'ai due utiliser un autre logiciel: Riva Tuner.

RivaTuner
Il existe un tutoriel officiel expliquant comment mettre en place une gestion automatisée de la ventilation de la carte graphique. Seulement voilà, il n'est plus valable pour la dernière version!
Seule la première partie est viable.
Pour gérer le ventilateur dans RivaTuner, il faut aller dans la partie "Driver settings" puis sur "Customize" et enfin sur "system settings". Vous arrivez directement sur la gestion des fréquences, libre à vous d'overclocker mais renseignez-vous avant, ça peut être fatal sinon... Vous serez donc gentil et irez directement à la partie "fan".

  • Passez en "direct control" via le petit menu en haut à droite.
  • Réglez le ventilateur à une valeur silencieuse ou faible (tout en veillant à la température)
  • Plus bas, dans "fan profiles setting", cliquez sur la disquette puis donnez un nom exhaustif (type "Vitesse Fan 30%" ou "ventilo 30%", par exemple).
  • Refaites la manipulation pour avoir autant de seuils que voulu (éviter de faire moins que tout les 5-10°c, vous aurez du mal pour bien régler après, puis ça n'amènerait pas de gains)


Une fois la manipulation finie, veillez à mettre le ventilateur sur une position qui soit suffisante pour éviter une surchauffe.
  • Allez dans la fenêtre principale et l'onglet "launcher"
  • Créer un nouvel item avec le petit plus vert en bas
  • Sélectionnez "regular item" et donner un nom à celui-ci après cliquer sur "OK"
  • Vous pouvez alors sélectionner le profil voulu
  • Cliquez sur "Assiociated fan profile" (en mode "driver level").
  • Prenez la valeur la plus faible (ou la plus grande, au choix) et validez
  • Refaites la manipulation dans l'ordre croissant ou décroissant et autant de fois qu'il y a de profils ventilateur.


Lorsque vous avez terminé, allez à l'onglet suivant "scheduler".
  • Même chose que précédemment, cliquez sur le petit plus vert
  • Donnez un nom (le premier champ de texte)
  • Vérifier que "item" est sélectionné dans le menu déroulant "launch"
  • Sélectionner l'item correspondant à la valeur la plus basse
  • Dans le menu déroulant "run task" sélectionnez "on hardware monitoring range event"
  • Dans le menu déroulant "data source", sélectionnez l'option "core température"
  • Il faut alors régler la plage de température sur laquelle l'option va s'appliquer. C'est à vous de voir sur quelle plage vous souhaitez laisser le ventilateur à cette vitesse. Sachez que si vous faites mal vos réglages, vous verrez rapidement la température devenir critique. Sachez aussi que la température d'un GPU (carte graphique) monte très très vite par rapport à un processeur. L'inverse étant encore plus vrai: elle descend en pique.
  • Dans la case "data sampling" vous allez mettre le nombre de millisecondes (1000 ms= 1s) séparant la prise de mesure (vérification de la température).
  • "task freezing period" est la durée pendant laquelle les conditions précédentes doivent être valides. Évitez de mettre des temps trop court, surtout pour les vitesses basses, cela vous évitera de monter à la première variation de température. Vous pouvez par contre mettre un temps plus court pour les valeurs plus hautes, cela permettra de redescendre très vite. Veillez tout de même à ce que la prise de donnée (data sampling) soit toujours inférieur à la valeur "task freezing".
  • Vous pouvez cocher l'option "display range on hardware monitor graph" afin de voir la zone définie dans le graph des températures et vérifier comment réagie la température. Si possible, choisissez des couleurs différentes en cliquant sur le carré de couleur (rouge par défaut).


Cette méthode est valable pour les zone de température qui sont utilisées régulièrement (en jeu, vidéo, etc), mais lorsque vous atteignez des valeurs plus grande, cela devient fastidieux et il est préférable de choisir l'option "on hardware monitoring threshold event" qui permet de régler un seuil fixe et non zone, où le ventilateur sera alors à vitesse maxi (utilisez l'option "upward").

Pour vous donner une idée du type de valeurs à mettre, voici celle que j'ai utilisé pour ma carte graphique :
La vitesse du ventilateur est en % et les valeur de zone en degrés celcius. J'ai aussi rajouté les couleurs que j'utilise pour mes différentes zone, ça pourra vous donner une idée comme ça ;)
En ce qui concerne la valeur 90%, la couleur fuchsia est utilisée car ce n'est pas une zone (d'où le +) mais un seuil. J'ai effet décidé qu'au delà de 86°c, il s'agissait d'une surchauffe et qu'il fallait ventiler à fond si la valeur est au dessus.
Bien sûr, on reste loin de la surchauffe.

Au niveau des évènements, vous pouvez configurer celui que vous souhaitez avoir par défaut (30% dans mon cas) pour qu'il se lance au démarrage ("at rivatuner startup"). Vous pouvez l'ajouter en plus de la zone de température.

Pour que tout soit opérationnel sans avoir à lancer les logiciels à chaque fois, faites en sorte (via les options) qu'ils se lancent au démarrage. Vous ne devriez pas avoir à vous soucier d'eux, si tout fonctionne bien, lorsque la charge (l'utilisation) du processeur et/ou de la carte graphique augmente, leur température monte et donc la ventilation se règle en fonction. Hardware Monitor permettant de voir les valeurs maximum, n'hésitez pas à tester votre carte graphique et votre processeur avec OCCT (faites attention, il met vraiment à mal les composants) ou GPU Caps Viewer pour la carte graphique. Veillez à ce que les valeurs ne deviennent pas critique et adaptez les réglages dans le cas contraire. Vous pouvez surveillez les valeurs du GPU avec les zone dans la partie monitoring de RivaTuner (le logo avec la loupe dans le 1er customize).

Vous avez maintenant une ventilation configurée aux petits oignons et qui devrait être plus silencieuse si vous avez fait les bons réglages. Ça ne paraît pas forcément, mais on peut vraiment rendre une configuration moyenne bruyante quasi silencieuse! Bien sûr, si vous avez des turbines en guise de ventilateurs, ça va quand même être difficile... Je précise que ce n'est pas parcequ'on optimise la vitesse des ventilateurs qu'on réduit le dégagement de chaleur et la consommation. C'est dans les 2 cas presque négligeable car un ventilateur consomme, à fond, entre 0.4 et 2 W maximum. Ceci dit, 2 W si vous avez beaucoup de ventilateurs, sur le long terme ça paraît. Pour réduire la chaleur, il faut réduire la consommation ou l'optimisée. En tant qu'utilisateur vous ne pouvez faire que la seconde solution, pour cela utilisez les options tel que le Cool & Quiet (chez AMD) ou L'EIST (ou speedstep, chez Intel) afin de réduire dynamiquement et de façon optimisée la fréquence de votre processeur. Pour les cartes graphiques, c'est à faire manuellement, malheureusement RivaTuner ne permet pas de réduire la fréquence, il faudra utiliser un autre moyen dans ce cas.

(Comme à chaque fois que je propose des manipulations, je ne suis pas responsable des conséquences que ces dernières aient pu ou pourraient entraîner sur votre matériel.)


Réparartion pour écouteurs Sony Ericsson

Les téléphones Sony Ericsson sont parmi les téléphones les plus répandus en ce moment (quoique le tactile tend à se généraliser). Ils ont un certain nombre de qualités que je ne vais pas détaillé précisément ici, ce n'est pas le but de l'article et je ne tiens pas à faire de la pub... En tout cas, ces téléphones proposent de nombreuses fonctions multimédia comme la lecture de musique ou la radio, mais il est nécessaire de posséder un connecteur adapté, propriétaire qui plus est, pour en profiter. Certains téléphones ne sont pas directement livrés avec les accessoires permettant d'utiliser les normes standards (du jack 3.5mm dans notre cas).
J'ai trouvé il y a peu, un convertisseur Sony Ericsson vers jack standard. Ce dernier a dû être perdu par quelqu'un et s'est retrouvé écrasé pas un certain nombre de voitures vue son état. Toutefois, en partant du principe qu'il était hors service de toute façon, j'ai ouvert la chose afin de voir si on pouvait la remettre en état. Finalement, oui, c'est possible!

Après un certain nombre de recherches, j'ai trouvé toutes les informations nécessaires à la réparation des convertisseurs casque pour cette marque de téléphone. Ainsi, il ne s'agit pas simplement de vous expliquer le fonctionnement et de l'appliquer à un convertisseur, mais plutôt de donner suffisamment d'informations pour que vous puissiez utiliser ces informations comme base de travail pour réparer d'autres convertisseurs ou connecteurs dans ce format propriétaire.

Schema récapitulatif
Pour le connecteur Sony Ericsson:
En regardant la documentation du connecteur, on peut rapidement repérer les pins (broches) qui vont nous servir pour mettre en place la fonction casque.
Il faut savoir qu'une paire d'oreillettes fourni un son en stéréo et que chaque oreillette (ou haut-parleur, mais là c'est un peu petit pour utiliser ce terme là) a besoin d'un + et d'un -.
Si on fait le bilan, il nous faut donc:
-Un canal droit positif
-Un cana gauche positif
-Un canal négatif pour chaque canal.

En général, on utilise la masse pour le pôle négatif du haut parleur, cependant, il y a une petite subtilité ici: la masse du téléphone n'est pas celle utilisé pour le casque! Il faut utiliser la référence. Enfin, pour que le téléphone nous dise que le casque est bien connecté, il faut comme indiqué dans la description de la pin 8, relier la pin 8 à la pin 9 avec un court-circuit (en gros, mettre simplement un fil entre les 2...)

J'ai utilisé des couleurs pour souligner les différentes fonctions cités ci-dessus. En bleu ce qui concerne la détection du casque et en rouge la partie audio.

Voyons l'autre bout du convertisseur: le jack femelle.
Celui-ci est tout ce qu'il y a de plus standard, il s'agit de l'inverse d'un jack mâle (normal -_-*). La masse est toujours sur la carcasse du connecteur et ne présente d'ailleurs aucun risque en matière d'électrocution ou d'électrisation (Cf. les casque Apple ^^). Pour ce qui est des 2 canaux, c'est toujours le gauche qui est situé en bout. Si vous ne vous en souvenez plus, ce n'est pas très grave, cela n'a pas de conséquences pour qui que ce soit (y compris le matériel) à part que les 2 canaux seront inversés si la personne qui écoute veille à bien mettre les écouteurs comme il faut...


Effectuer la connexion entre les 2:
C'est assez simple: un fois que vous avez les 2 parties, il suffit d'ouvrir le connecteur propriétaire et de repérer les pins qui nous intéressent. Il faut faire attention, car pour le connecteur dont je dispose, l'organisation interne des pattes pour souder ne respectent pas de règle précise (il n'y a pas tous les pair d'un côter et les impairs de l'autre, par exemple), il faudra bien faire attention ou mieux: utiliser un ohmmètre. C'est très simple car il suffit d'utiliser le calibre le plus faible (200 ohms pour le miens) et de tester en touchant le pin voulu et en cherchant sur quelle patte (à souder) une valeur s'affiche. La valeur affichée n'a pas d'importance bien qu'elle doit normalement être faible.
Nous l'avons vue plus haut, il y a 3 "canaux", le droit, le gauche et la masse. Il est nécessaire (ou préférable) d'utiliser un fil à 3 brins. Vous ne le savez peut-être pas, mais l'endroit le plus simple pour en trouver, c'est dans une vieille paire (au sens "inutilisable" et non "âgée") d'écouteur. Prenez le câble qui part du jack, car une fois la séparation vers chaque écouteur faite, le fil principal ne contient plus que 2 petits fils.
La masse est de couleur cuivre et les autres canaux bleu (ou) vert et rouge. Peu importe pour les canaux, mais pas pour la masse, pensez à respecter le code pour cette dernière. Même chose pour réparer ou adapter une paire d'écouteur.

Un fois tout cela fait, il ne vous reste plus qu'à souder les fils: la masse vers la référence (pin 2), le canal droit vers la pin 6 et la gauche la pin 5.

En ce qui concerne les vues, la pin 9 sert de référence visuelle car elle est plus longue. Enfin, lorsque je parle de "vue de face" pour le connecteur, c'est bien qu'on regarde directement le connecteur , et non depuis le haut ou le côter opposé du téléphone. Enfin, pour ceux qui ne savent pas bien lire l'anglais, sachez que la note indique que la sortie haut-parleur du téléphone risque de mal fonctionner avec un amplificateur (type chaîne Hi-Fi je suppose) du fait de la trop faible tension de sortie. La puissance fourni est faite uniquement pour des écouteurs (et pas des haut-parleur). Cette indication n'est pas à prendre à la légère, je vous souhaite de la suivre afin d'éviter d'endommager votre téléphone. Je ne pourrais être tenu responsable de quoi que ce soit si un problème survenait après la lecture de cet article.

Je n'ai pas encore eu le temps de mettre en pratique tout ce que je viens d'expliquer. Cela ne devrait plus tarder, et je tâcherais de faire des photos pour les publier ici.
J'espère que cet article et surtout la "photo" pourra aider certaines personnes à réparer leur casque ou à les adapter. On peut aussi utiliser les informations techniques pour réparer un connecteur de chargeur ou encore un kit main libre (voir les pins dédiés au microphone).